
CRÉATIONS
CONTRESENS
L’histoire commence dans une journée ordinaire de la vie de CARA, secrétaire du département de la culture de la ville de Namdal, qui, comme chaque jour de la semaine, reste de 9 h à 17 h dans son «bureau-mobile», un bureau attaché autour de son corps.
Mais alors qu’elle rentre chez elle, un accident se produit...
Bouleversant le cours de son existence et l’entraînant dans des réalités jusqu’alors inimaginables. CARA meurt. Car happée par d’étranges appels au milieu d’une avenue, sans voir le camion qui fonçait sur elle.
Elle deviendra l’esprit de ses anges et le corps de ses démons dans une traversée absurde au sein de son propre Hadès.
Est-ce cela, être mort? Ou peut-être vivant?
Une pièce qui invite les spectateurs à devenir les observateurs de leur propre vie, à reconsiderer les codes et normes sociales, et à envisager la possibilité de morts et de renaissances «symboliques», au sein d’une même existence.
CORNISA au bord de la vie
Cornisa a auparavant été Cara, secrétaire du département de culture de la ville de Namdal, en Europe centrale.
Aujourd'hui elle se retrouve dans la salle de visite d’un hôpital psychiatrique où elle séjourne. Pendant qu’elle raconte son histoire à une amie (le public), différents plans dramaturgiques s’entrelacent : réalité, mémoire et hallucinations.
Cornisa deviendra la danseuse de ses cauchemars et la peau de ses fantômes dans ce labyrinthe mental auquel elle voudrait trouver une voie de sortie et établir un lien avec le réel pour pouvoir exister en société.
Mais, qu’est-ce que ça veut dire d’exister dans une société occidentale, en tant que femme, à l’heure actuelle ? Comment y parvenir malgré les blessures du passé ?